Le Body Positive naît en 1996
Si on croit tous que le Body Positive est une tendance récente, elle a vu le jour il y a 25 ans aux Etats-Unis. Créé par Connie Sobczak et Elizabeth Scott en 1996, ce mouvement est présent depuis plus de 20 ans en réalité. La beauté varie selon les cultures et les époques : jusqu'au 19ème siècle, avoir de l'embonpoint dans nos sociétés occidentales était considéré comme un signe de richesse et donc bien vu. Au Niger ou en Mauritanie, les fillettes sont gavées jusqu'à en être malades, car c'est plus esthétique et ça les rend plus désirables...
Arrêter de vouloir rentrer dans "les normes"
À vouloir rentrer dans les normes de beauté à tout prix et enchaîner régime sur régime, on en oublie le premier concerné : notre corps. On se maltraite et parfois, cela peut même entraîner des Troubles du Comportement Alimentaire. Mais peut-être qu'il faudrait commencer par arrêter de se comparer et encore moins à toutes les Fit Girl d'Insta ou aux mannequins Victoria's Secret... Et plus écouter son propre corps.
De nouvelles initiatives comme le Yogras ou la Booty Therapy
On voit de plus en plus d'initiatives qui rentrent dans le mouvement Body Positive : par exemple l'émergence du Yogras. Généralement réservée aux femmes, les cours de Yogras sont des cours de yoga pour les personnes grosses. Y a aussi la Booty Therapy qui a vu le jour : des cours de twerk ou autre danse où l'on bouge ses fesses remettent en avant nos belles, grosses ou petites, fesses (par ici pour en savoir plus).
Un nouveau mouvement, le Body Neutrality
En mars 2017, un article du New York Magazine fait beaucoup de bruit. Il titre "Oubliez le Body Positive : que pensez-vous du Body Neutrality ?" S'il est indéniable que le Body Positive a permis de libérer de nombreuses femmes, il n'en reste pas moins une injonction à l'amour de soi et fait quand même peser une pression pour arriver à s'aimer.
Venue aussi des Etats-Unis, le Body Neutrality se pose aussi comme une philosophie : apprendre à s'aimer un peu plus chaque jour, faire attention à son alimentation sans tomber dans une spirale de régimes et accepter le fait qu’on sera toujours forcément un peu critique envers son corps. Enfin la vraie vie quoi, se sentir plus libre ! Au final, chacun doit faire ce qui lui permet de se sentir bien : Body Positive, Body Neutrality...on s'en fout du nom que ça porte finalement !
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